Voici
les propos tenus par Nicolas Sarkozy en Conseil des ministres,
rapportés par le porte-parole du gouvernement, Jean-François
Copé :
«Unité radicale prône, au travers notamment de
ses publications, une hostilité de principe à toute
forme d'immigration, et son idéologie est fondée sur
l'exaltation de la race blanche, sa haine de l'étranger
particulièrement dirigée contre les communautés
juives et arabes. Son antisémitisme n'est pas
dissimulé.» «La protection de l'ordre et de la paix
publique impose la dissolution de ce groupement», a poursuivi le
ministre de l'Intérieur.
Mon commentaire :
La citation est assez ahurissante.
1) D'abord, elle semble faire un parallèle entre
«l'exaltation de la race blanche» et «la haine de
l'étranger». Or je ne vois pas en quoi les deux seraient
liés. Ca n'a rien à voir.
De plus, on ne comprend pas très bien si c'est le fait
d'exalter une race en général qui serait un
délit, ou si c'est seulement le fait d'exalter la race
blanche, l'exaltation de races non blanches restant parfaitement
légale et permise.
Enfin, on ne comprend pas si c'est l'exaltation en soi qui est
visée ou si c'est la pensée elle-même que la race
blanche soit digne d'être exaltée qui est visée.
La question est pourtant essentielle : est-il interdit de PENSER que
la race blanche mérite d'être exaltée, ou bien
est-il simplement permis de le penser mais interdit d'exprimer cette
pensée ? De manière générale, le droit de
penser ce que l'on veut est-il oui ou non visé ?
2) Le communiqué semble sous-entendre que c'est un
délit de nourrir une hostilité à toute forme
d'immigration. Ce qui est tout de même un peu fort ! Car cela
remet en cause la notion de TERRITOIRE APPARTENANT A UN PEUPLE BIEN
DEFINI.
Remettre cela en cause est particulièrement hypocrite et
porteur de conflits futurs majeurs quand on considère la
réalité du monde d'aujourd'hui.
Car le monde d'aujourd'hui ne s'oriente absolument pas vers le
village planétaire que d'aucuns voudraient nous faire croire,
avec leur chansonnette que tout le monde il est beau et gentil dans
la mondialisation.
La réalité du monde d'aujourd'hui c'est que plus que
jamais, chaque peuple revendique son identité propre. Et que
cette revendication, chaque fois que les circonstances s'y
prêtent, se prolonge en une revendication TERRITORIALE.
Il suffit de regarder le Moyen-Orient pour le constater. Mais
aussi la plupart des zones sensibles du monde : Taïwan (il y va
de l'identité chinoise, laquelle effacera peu à peu la
terrible parenthèse communiste pour ressusciter la Chine de
toujours), l'Inde (voit-on les Indiens renoncer à leur
identité face au Pakistan et à la question du Cachemire
?), l'Arabie saoudite (où l'on prévoit 10 fois plus
d'habitants dans 30 ans), et la plupart des pays d'Afrique plus ou
moins émergents.
Il suffit aussi de considérer ce qui se passe à
Paris, où les communautés non françaises, peu
soucieuses de s'assimiler, forment au contraire de plus en plus de
véritables enclaves étrangères et
hermétiques entre elles. D'ethnie à ethnie, la notion
même de respect de la vie humaine n'y existe plus !
Dans ces conditions, soutenir que le souhait de l'immigration
zéro serait un délit ne peut être ressenti par
ceux qui tiennent profondément à leur identité
que comme une agression insupportable, une traîtrise et un acte
de collaboration avec tout ce qui est contre eux.
3) «...contre les communautés juive et arabe» est
vraiment une cerise sur le gâteau au comble de l'hypocrisie et
de la langue de bois.
En effet, ce membre de phrase met ces deux communautés dans le même
sac, sur le même pied, leur donne le même statut,
ce qui est à se la prendre et à se la tordre
! C'est s'aveugler volontairement sur les cris de «mort
aux juifs» lancés dans les manifs du MRAP, sur
la haine antisémite de type carrément nazie
qui prévaut actuellement dans beaucoup de zones radicalisées
de nos banlieues, sur l'évident prolongement français
du conflit du Moyen-Orient, sur les innombrables ACTES d'antisémitisme
VIOLENT dont notre pays est le honteux théâtre
depuis des mois et des mois, presque tous perpétrés
par des ressortissants de la communauté arabe et presque
tous passés sous silence par les pouvoirs publics de
peur de déplaire aux caïds des banlieues.
Ce membre de phrase laisse croire que les communautés juive et arabe
de France fraterniseraient la main dans la main face au mythique
danger de «l'extrême-droite» (tout au plus
cent personnes d'UR qui n'ont fait aucun autre mal que d'écrire
des trucs). La seule idée de cette fraternisation fait
éclater d'un rire sarcastique ! Sarcastique parce que
ce n'est pas drôle, hélas !
La réalité de ces deux communautés c'est bien
évidemment qu'il y en a une de trop, que cela plaise ou non au
ministre Sarkozy. Et qu'à terme c'est évidemment la
plus nombreuse qui aura gain de cause si aucun bouleversement
imprévu ne survient à temps. Comme au Moyen-Orient,
où Israël ne tient le coup, cernée par 120
millions de populations arabes, que grâce à ses bombes
atomiques, sa haute technologie d'armement et le soutien sans faille
des USA.
En prononçant ce membre de phrase, notre ministre s'est
rassuré à peu de frais comme un enfant crie dans le
noir pour avoir moins peur. Mais donner le change en affectant de
croire que le danger de l'extrême-droite va mettre d'accord les
communautés juives et arabe de France, c'est pitoyablement
dérisoire ! Monsieur Sarkozy confond la communauté
juive de France avec les quelques bobos branchés, juifs ou
pas, du chobize ou pas, qui prétendent parler en son nom dans
les médias où ils sont 75% alors qu'ils ne
représentent même pas 1% de cette communauté pour
toute la France.
4) «La protection de l'ordre et de la paix publique»,
c'est plutôt dans nos banlieues, dans les caves, dans
les stocks d'armes à peine clandestins qu'amassent
les racailles, dans les cours des écoles où
la drogue circule librement dès l'âge de douze
ans, dans les caves où l'on viole des gamines de douze
ans à quinze ou vingt sur des matelas crasseux aménagés
toute exprès, sur nos routes où les cow-boys
narguent plus que jamais les limitations de vitesse, etc.,
qu'elles ont besoin d'être restaurées, que sur
des sites Internet ne touchant que quelques centaines ou au
mieux quelques milliers de personnes.
EN CONCLUSION :
Moi qui avais une excellente opinion de Sarkozy, le considérant
jusqu'ici comme l'homme le meilleur du gouvernement, eh bien
là, j'avoue, quelle déception ! Je tombe de
haut tout d'un coup !
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