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L'enseignement libre

 

 

Un problème central est celui de l'enseignement libre hors contrat (c'est-à-dire : le vrai).

Sa situation, sauf rares exceptions, est misérable (parmi les exceptions notables : école alsacienne, écoles Loubavitch...). J'ai vu de mes yeux cette misère dans des établissements de cathos tradis : même pas un ordinateur correct ; une salle «de conférences» de 25 m2, etc.

Le dévouement et l'abnégation ne peuvent compenser ce dénuement.

Impossible de relever la tête sans organisation d'une relève permanente, sans pépinières d'élites intellectuelles et morales.

En outre, dans ces établissements tradis, trop de temps est perdu à l'exercice du culte. Au détriment de la pratique du sport au sens où nous comprenons ce mot, et de la pratique assidue des sciences exactes (pratique à laquelle l'enseignement public a définitivement renoncé, pour des raisons inavouables).

Nos régimes autoritaires socialistes ont approfondi le monopole étatique de l'enseignement dans tous domaines, y compris celui du sport. Les attaques de José-Marie Armoire contre certains mouvements de jeunesse sont éminemment symboliques. Ce monopole était ressenti comme légitime tant que nos républiques pratiquaient équitablement l'élitisme républicain.

Mais depuis une vingtaine d'années, les masques sont tombés : le monopole sert à conditionner les esprits dans le sens socialiste ; à décourager les plus doués, les plus méritants, les plus travailleurs (en 1950, la société citait en exemple, aux jeunes enfants, la vie de Pasteur ou du général Drouot. En 2000, on cite celle d'illettrés n'ayant d'autre mérite que de taper pendant une heure dans un ballon, à qui nos égalitaristes fanatiques trouvent normal de donner, pour une seule heure de cette «activité» idiote, un cachet équivalent à dix ans du traitement de fin de carrière d'un chirurgien des hôpitaux, ou d'autres illettrés baisouillant dans une piscine en direct devant des millions de téléspectateurs...).

Le sport à l'école actuelle ? laissez-moi rire ! On met un ballon au milieu d'un groupe d'enfants ou de jeunes gens, et on les laisse seuls : c'est ça, 99% des «cours de gym» !

Les sciences exactes à l'école actuelle, «de la maternelle à l'université» ? Jamais la désaffection des jeunes français pour les sciences exactes n'a été si massive. Plus on fabrique d'étudiants, moins on a d'étudiants en sciences ! Avec HUIT FOIS MOINS d'étudiants que nous et la même population, l'Angleterre engrange deux fois et demi plus de prix Nobel et médailles Fields que nous ! Nos étudiants s'engouffrent dans les impasses de disciplines bidon, comme la «sociologie».

Le socialisme moderne choisit les prêtres «engagés» (pour l'extrême-onction et la démoralisation de masse, style abbé Pierre ou Mgr Etchegaray), les gens de justice, les assureurs, les préfets et les «vedettes» tarées du show-bizz de préférence aux chefs d'entreprises sérieuses, aux scientifiques de haut niveau, aux explorateurs, aux inventeurs.

Au lieu de sports pratiqués pour apprendre le respect des corps et à les aguerrir, le socialisme choisit de proposer insidieusement la légalisation de la drogue et la vie sexuelle précocement débridée à la jeunesse. On «équipe» les lycées publics (et bientôt les écoles primaires) de distributeurs de préservatifs et de pilules «du lendemain», mais dans aucun d'eux on n'a construit de piscine ou de salle d'haltérophilie depuis 1945 ! dans les lycées urbains, les élèves continuent à pratiquer des jeux de ballon sur de l'asphalte !

Le résultat est là : notre pays décroche dans tous les domaines qui comptent. Les usines de l'avenir nos désertent. Avec le plus important domaine forestier d'Europe, nous ne fabriquons pas de matériel d'exploitation forestière. Toutes nos machines agricoles sont fabriquées au Japon, en Allemagne, aux USA-Canada ou en Suède-Norvège. Je sais qu'on fabrique encore des bagnoles, mais attendez la suite... je sais qu'on fabrique encore de l'électricité performante, mais ne vous leurrez pas : il n'y a pas de relève, donc nous ne maintiendrons pas éternellement notre capacité. Déjà les fascistes Verts réclament à grands cris l'abandon de notre parc nucléaire... ce qui est significatif...

Car sans élites scientifiques, pas d'usines de l'avenir ! J'ai sous les yeux le catalogue 2001 de Stihl, le fabricant allemand de tronçonneuses : 100 pages luxueuses. Les photos des usines sont impressionnantes : les ateliers ressemblent à des labos ultramodernes plus propres que des blocs opératoires. Dans tout ce cahier, on sent la fierté des responsables de l'entreprise, le souci d'amélioration permanente des matériels, la volonté de recherche continue appuyée par de puissants moyens. Le cahier montre de nombreuses photos des magnifiques labos de recherche de l'entreprise.

Demandez aux forestiers professionnels leur avis sur les matériels Stihl ! Et croyez-vous qu'Iseki (Japon) ou Jonsered (Suède), autres fabricants de tronçonneuses, soient en reste ? Il n'existe plus un seul fabricant de tronçonneuses français (ni de tracteurs, ni de motoculteurs, ni de quoi que ce soit, mis à part les excellents gyrobroyeurs Desvoys)... Les quelques domaines où nous pouvons faire encore illusion ne sont que des exceptions qui confirment la règle...La racine de notre fantastique appauvrissement est là et pas ailleurs.

L'égalitarisme fanatique et l'anti-élitisme passionné ont trahi notre jeunesse, en la décrochant gravement de la marche en avant du reste du monde occidental développé (Japon compris). Le socialisme qui se prétendait émancipateur n'a rien d'autre à lui offrir que des semaines des quatre jeudis ressemblant étrangement à des lock-outs (les fascistes Verts commencent à parler de la semaine de 20 heures...), des compensations dérisoires sur les moeurs privées, et la perspective ô combien exaltante d'une prochaine légalisation de certaines drogues... et des infectes rave parties où on les distribue...

Le flambeau de la haute science et de la haute technologie est à terre, à ramasser. Celui du vrai sport aussi, j'ajoute que les deux vont ensemble. Le vrai sport, c'est sa pratique intelligente, assidue, exigeante en effort et volonté, pour l'ensemble de la population, et non ces spectacles absurdes et dégradants que des ahuris regardent calés du fond de leurs fauteuils, une canette de bière et une clope à la main, poitrine avachie et épaules voûtées s'écroulant sur une petite bouée de mauvaise graisse.

Dans ces conditions, le monopole de l'enseignement devient illégitime, bien que légal. C'est au camp national qu'il appartient de relever les flambeaux bêtement laissés à terre par les obscurantistes de gauche.

C'est une urgence, avant que d'autres s'en avisent : à quoi croyez-vous que serviront les mosquées qui poussent comme des champignons ? Vous seriez fous de croire les populations maghrébines incapables de dégager des élites intellectuelles; nous connaissons tous de près le cas de brillants étudiants tunisiens ou marocains en physique théorique ou en hautes mathématiques.

Dans ces populations, ils ne sont pas tous assez idiots pour ne penser qu'à cramer des bagnoles ou violer des jeunettes et des vieilles...

A quoi peuvent bien penser ces brillants maghrébins au spectacle de notre jeunesse étique se défonçant dans des raves ? combien d'entre eux, au lieu de foutre le feu partout, rêvent de mosquées qui seront autant d'universités libres, où ils se jurent de faire travailler dur LEUR jeunesse qu'ils mèneront tambour battant ?

Surtout qu'ils sont très motivés, ayant des humiliations cuisantes à venger (je ne parle pas de celles subies lors du colonialisme)... Combien d'eux ont-ils déjà compris que les réparations passent par une jeunesse intellectuellement et physiquement forte ?

La comparaison entre le volontarisme des mosquées et la misère de nos établissements libres hors contrat s'impose... Si le camp national ne relève pas les défis majeurs que je viens de définir, nous ne nous en sortirons JAMAIS.

NOTA BENE

Une immense erreur philosophique plombe notre camp. Je me tue à l'expliquer, et malheureusement jusqu'ici, je prêche dans le désert. C'est l'erreur consistant à croire que la science et la rationalité sont de gauche. Rien n'est plus tragiquement faux. L'idéologie de gauche hait la science et la rationalité du fond de son être. Tout le démontre. Je ne m'y étendrai pas ici, mais je suis prêt à relever le défi de cette controverse avec n'importe qui, sur l'heure.

Cette erreur explique les distances morales irresponsables que nombre de nationaux prennent avec la haute science. Nous sommes une poignée à tirer cette sonnette d'alarme, en vain (un temps, il y eut quelques articles lucides d'un intervenant dans Rivarol, mais cela n'a pas duré).

Vraiment, cet aveuglement est une preuve de plus que Jupiter rend fous ceux qu'il veut perdre !

Les périodes où la gauche s'est réclamée de la science n'ont été que purement tactiques, hypocrites. La notion de vérité objective est étrangère à la pensée de gauche. Qu'est-ce qui met le plus en fureur un juge de gauche ? c'est quand vous lui mettez des preuves objectives sous les yeux : vous le dépouillez de son pouvoir discrétionnaire, et sa réaction, quand il le pourra, sera de vous en coller le double, pour vous apprendre les bonnes manières. Le juge de gauche a tout ce qu'il faut, dans son arsenal jargonesque ésotérique, pour anéantir n'importe quelle preuve scientifique et envoyer au trou le naïf qui croyait s'en tirer grâce à elle !

Les procès inquisitoriaux récents les plus célèbres ne l'illustrent-ils pas cruellement ?

L'idéologue de gauche n'admet pas la notion de vérité extérieure à lui à laquelle il doit se soumettre. Pour lui, la vérité, c'est ce qui est décrété par les lois qu'il fait voter en se débrouillant pour faire croire au peuple qu'elles émanent de lui. Au fond de lui, il sait bien qu'il y a des vérités objectives, mais il se rebelle congénitalement devant ce fait, c'est pourquoi, en toutes choses, il s'ingénie à occulter ou travestir toute vérité qui dérange.

La vraie science est sa bête noire, parce qu'un véritable scientifique de haut niveau est, par métier, quelqu'un d'intellectuellement indépendant, donc qui échappe à son pouvoir. Il remédie à cela en truffant les milieux scientifiques de personnes médiocres ne pouvant espérer de promotion sans l'appui des amis politiques et sans se soumettre docilement (au moins en façade) à leur idéologie. Ce qui explique, à la longue, l'inexorablement étiolement tendanciel de la recherche scientifique et de la haute industrie dans tous les pays sous le joug de l'idéologie socialiste.

Vatican II a méthodiquement déconnecté la foi catholique de la haute science. je sais que beaucoup s'imaginent le contraire : autre erreur tragique !

Lisez bien la dernière intervention d'Etchegaray sur le racisme, impeccablement analysée par Jjean Madiran dans «Présent». Elle résume intégralement la vérité de Vatican II. Ce concile de malheur a scellé la ténébreuse alliance entre la hiérarchie catholique dominante et les idéologies socialiste et franc-maçonne. La photo de Jean-Paul II embrassant le Coran, qui traîne sur le web et n'a pas été démentie, résume à elle seule la sinistre réalité. Vatican II a fait de l'Église officielle la cinquième roue du carrosse marxiste-léniniste.

Après l'abandon de l'Inquisition, l'Église avait su renouer avec ses séculaires traditions pro-scientifiques (qui sait aujourd'hui que Galilée fut le protégé du prédécesseur du pape qui le livra à L'Inquisition ? et qu'au tout début, Copernic ne s'était nullement heurté à l'hostilité de l'Église ?). On a oublié aujourd'hui que l'Église, au lieu de s'honorer de clones de l'abbé Pierre, s'honorait de personnalités comme l'abbé Moreux ou l'abbé Breuil... Vatican II a balayé tout cela, engageant résolument le navire catholique dans la nuit socialiste. Tout incite à croire que Vatican II n'a été rendu possible que par une infiltration marxiste de l'Église aux plus hauts niveaux.

 
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