La vérité objective c'est qu'il n'y a absolument
rien de commun entre les régimes totalitaires de l'Europe
entre 1920 et 1940 que l'on a par la suite abusivement qualifiés
de «fascistes», et la philosophie et les programmes
du FN ou du MNR.
C'est le mauvais génie de la gauche et des marxistes
qui a égaré l'opinion en collant ces étiquettes
peu flatteuses à cette partie de la droite qui soutient
FN et MNR. En profitant bassement de l'ignorance crasse des
masses en matière historique. Et dans une deuxième
phase, en entretenant cette ignorance et en falsifiant l'Histoire
à tous les niveaux. Vous connaissez l'adage : «Calomniez
! Calomniez ! Il en restera toujours quelque chose !».
Ah on peut dire qu'ils ont fait très fort ! L'invention
géniale date des années 1983-85. Les élections
législatives de 1986, avec les trente députés
FN, leur ont fait très peur.
C'est depuis ces élections que l'apartheid a
été instauré sauvagement et n'a jamais faibli,
au contraire.
Pour en revenir à la comparaison, le fascisme italien
et le national-socialisme allemand sont des variantes de sociétés
socialistes, avec une forte prééminence de l'Etat
dans le domaine de l'économie et aussi de la pensée.
Comme en France en ce moment, les régimes totalitaires
se caractérisent par une forte intervention de l'Etat
dans l'économie, et par une philosophie d'Etat qui
réduit peu à peu tous ceux qui résistent
à l'état de lépreux, de sous-hommes,
de sous-citoyens dans leur propre pays, à qui sont
peu à peu retirées toutes les garanties juridiques
qui protègent les autres citoyens, ceux qui pensent
bien. Ainsi en France actuellement, celui qui est accusé
de racisme perd de ce fait toute protection juridique, tout
droit à prouver, tout droit à se défendre
tout court, avec des arguments rationnels. Accessoirement,
il perd aussi tous ses droits civiques et familiaux, par simple
lettre de cachet. Méditez les condamnations de Catherine
Mégret si vous voulez comprendre de quoi je parle...
A l'opposé, les programmes du FN, si vous les transposiez
dans un pays anglo-saxon civilisé, correspondent à un
classique programme libéral d'un républicain moyen aux
USA ou d'un conservateur modéré en Angleterre. Ou
même, de certains leaders du parti démocrate des USA.
En gros, c'est un programme de liberté économique,
qui n'accable pas fiscalement les revenus du travail, qui favorise
l'entreprise privée et la concurrence, et qui n'impose aucune
philosophie d'Etat particulière.
Un programme du genre Benjamin Constant : «Le règne
des Lois».
La seule philosophie qui sous-tend ce programme est une sorte
de socle commun d'un très petit nombre de principes
: ne pas voler, ne pas violer, ne pas tuer, respecter la parole
donnée, respecter la propriété privée,
respecter le travail et le rémunérer dignement,
faire honneur au mérite et le récompenser, etc.
L'Etat y est vu comme un régulateur qui évite
les excès du grand capital et assure une certaine protection
au travail et à la famille. On voit bien que dans ces
programmes, l'individu et la famille sont au centre. Aucun
embrigadement, aucune pensée «collectiviste»
là-derrière.
Ne hurlez pas, mais je vais vous surprendre sans doute en vous
disant que les programmes actuels du FN et du MNR auraient
été signés les yeux fermés par les
leaders du Parti Radical-Socialiste français des années
20. Et même de certains socialistes, dans ceux qui ont
refusé la noire aventure au congrès de Tours en 1921.
Je n'exagère pas, beaucoup de socialistes d'autrefois se
retrouveraient en grande partie dans les programmes FN-MNR, y compris
le programme sur l'immigration, puisque c'est le socialiste Roger
Salengro, au temps du Front Populaire, qui a introduit en France la
préférence nationale dans tout un tas de domaines et
notamment à l'embauche.
Que ce soit le Pen ou Mégret, tous deux disent l'exacte
vérité en expliquant qu'ils ne sont pas «à
droite» mais que si on les classe ainsi aujourd'hui c'est
uniquement à cause de la terrible dérive marxiste
de l'ensemble de toutes les autres forces politiques.
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