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Gauche et antiracisme

 

 

Ce sont les mêmes qui prétendent que les races n'existent pas et qui édictent des lois contre la liberté d'expression sous prétexte de lutte antiraciste.

Comment peut-on interdire la discrimination raciale si les races n'existent pas ?

Supposez que vous refusiez de louer votre appartement à UntelN. Vous êtes traduit devant un tribunal antiraciste, au nom de la loi Gayssot ou d'une autre loi stalinienne. On pourrait imaginez le dialogue suivant en audience correctionnelle :

- Le président : Je vous accuse d'avoir refusé votre appartement à UntelN par discrimination raciale. D'ailleurs la meilleure preuve, c'est que le jour d'après, vous l'avez loué à UntelB.

- Vous : Mais je ne comprends pas, Monsieur le président. Depuis que je suis né, j'ai toujours constaté que les races n'existent pas. Je ne vois pour ma part aucune différence entre UntelN et UntelB. Mon refus était fondé sur de simples critères de solvabilité, UnteN s'étant refusé à me donner les garanties que je lui demandais.

- Le président : Mais ne vous moquez pas de la cour je vous prie ! vous voudriez nous faire croire que ce n'est pas par discrimination raciale que vous avez refusé UntelN ? à d'autres !

- Vous : Mais Monsieur le président, je vous le répète : je ne vois aucune différence entre UntelN et UntelB, sinon celle des garanties de solvabilité. Pourriez-vous m'expliquer pourquoi j'aurais dû voir une différence ?

- Le président (explosant) : Suffit ! N'importe qui peut voir qu'UntelN est noir et UntelB blanc, et c'est pour ça et pas pour autre chose que vous avez refusé votre location à UntelN !

-Vous : Mais monsieur le président, je ne comprends pas ! Les races n'existent pas !Et vous êtes en train de me dire vous-même qu'il y aurait une différence raciale entre UntelN et UntelB sous prétexte que le premier est plus bronzé que le second ! Moi je ne regarde pas le bronzage des gens ! Je vous accuse vous-même de discrimination raciale, Monsieur le président !

Ce dialogue imaginaire montre l'absurdité kafkaïenne du concept d'antiracisme. Le concept d'antiracisme ne peut redevenir logique que si on reconnaît qu'il existe des différences raciales entre les gens.

On peut très bien rendre la chose logique de deux manières :

Première manière : en édictant des lois qui interdisent d'affirmer qu'il existe des différences raciales entre les gens. Ce ne serait pas la première fois que de telles lois seraient édictées. C'est la manière lyssenkiste : on peut en penser ce qu'on veut, elle tient debout. On vous interdit de dire qu'il pleut quand il pleut, de dire que tout va mal alors que tout va mal, de dire qu'il y a 4 millions de chômeurs quand Jospin dit qu'il n'y en a que 2, de dire que vous préférez la saucisse de Toulouse au gigot à l'ail, bon, bon, OK. Dur mais logique.

Deuxième manière : la manière honnête. On commence par reconnaître que les différences raciales existent. Puis on interdit de fonder certains refus ou certaines exclusions sur ces différences-là. Par exemple, on interdit d'ouvrir un cinéma ou un restaurant interdit aux Noirs (ou aux Blancs) par une pancarte bien visible ou par tout autre moyen. On interdit de refuser de se présenter à un concours de recrutement suivant la couleur de la peau. Cette interdiction n'a de sens que si la différence de la couleur de la peau est bien admise au départ.

La manière lyssenkiste est celle qui a été choisie par la France. La manière honnête est en effet très dangereuse pour le pouvoir. Le vrai antiracisme n'ayant de sens que si on commence par reconnaître l'existence des races, ça flanque par terre tout le système du pouvoir arbitraire, parce que ça fait reposer la loi sur des faits objectifs indépendants des législateurs. De plus à partir du moment où on reconnaît l'existence de différences entre les gens, la théorie de l'égalité républicaine obligatoire en prend un bon vieux coup...

Or ce qui fait le plus horreur aux pouvoirs totalitaires, c'est-à-dire socialistes, c'est de faire reposer leurs lois sur une réalité objective indépendante d'eux. La seule chose qu'ils comprennent et admettent, c'est le pouvoir en soi. Ces gens-là se prennent pour Dieu, pour eux, la vérité c'est ce que la loi dit qui est vrai. Vous verrez que si on ne les fout pas dehors une bonne fois, dans quelques années nous verrons apparaître des théorèmes de mathématiques politiquement corrects et des théorèmes racistes. L'essence du socialisme c'est de vouloir CONTROLER LES HOMMES ET FEMMES. Vous le voyez bien, ils sont toujours en train de se mêler de nos affaires, de vouloir les diriger, ils ne supportent pas l'autonomie des gens ! Ils ne supportent pas la pensée libre, l'expression libre, l'entreprise libre !

Leur univers est réglementé. Bien entendu, ils ne sauraient se voir autrement qu'en dirigeants dans cet univers dingue.

Alors l'antiracisme, pour eux, c'est un truc de pouvoir. Les marxistes étaient momentanément en panne de causes à défendre au début des années 80; Ils y ont mis un certain temps, mais quand ils ont compris ils se sont jetés dessus comme des chiens affamés sur un tas d'os. Eux qui ont félicité Hitler de sa magnifique victoire contre la France, alors même qu'ils ne pouvaient ignorer le sort qu'il réservait aux Juifs - puisque dès 1941, le programme de solution finale était déjà bien sur les rails.... Eux qui ont laissé assassiner je ne sais combien de millions de personnes d'ethnies dont le seul tort était de déplaire à Staline entre 1942 et 1945, aujourd'hui plus antiracistes qu'eux tu meurs !

En réalité, depuis longtemps les marxistes français rêvaient de tordre le cou à la liberté d'expression. Ils ont reniflé l'occasion en or avec cette histoire de racisme. Et on en voit le résultat... de vrais virtuoses ! Tu leur laisses le doigt dans leur engrenage et ils t'y font passer tout le bras ! Le racisme ils s'en foutent royalement bien sûr ! Si demain leur gourou leur demande d'assassiner tous les blonds aux yeux bleus, ils iront chercher dans leur vocabulaire inimitable les mots ad hoc pour les identifier : «attardés racialistes pratiquant l'union maritale sélective», «partisans de la ségrégation sexuelle aryenne», et ils assassineront sans état d'âme... Donc le racisme ils n'en ont rien à foutre. Ce qui les a intéressés dans l'affaire c'est d'en finir avec la liberté d'expression et de s'être forgé un instrument de pouvoir de plus, et des plus efficaces. Tout le reste est littérature...

 
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