TestesLibres.net Il faut refaire des hommes libres

Accueil

Actualité du site

G Cazenave

Autres textes

Recherche

Liens

Liste de diffusion

Contact

 

Mise à jour :

 
La motivation des gauchistes

 

 

On peut se poser des questions :

- Quel intérêt a la France à protéger les racailles ?

- Quel intérêt à favoriser la montée de l'Islam tout en détruisant le Christianisme ?

- Pourquoi une telle obstination à détruire tout ce qui peut se rattacher à la culture française ?

- Pourquoi une telle honte de nos aînés et de ce que nous sommes pour entreprendre une telle destruction ?

Ce sont d'excellentes questions.

La réponse est multiple et complexe :

1 - La haine, c'est vieux comme le monde. La haine est la fille de la paresse, de la bêtise et de l'envie. Elle enfante des gauchistes de type 1.

Le gauchiste de type 1 est un être intellectuellement médiocre mais doué d'une certaine faculté de compréhension et d'une aptitude notable à parler. Il est capable de comprendre assez vite les dessous sociaux de circonstances courantes. Mais étant incapable d'un effort prolongé sur de longues années, il ne tient en général la distance en rien, donc n'arrive pas à émerger dans une société où la clé de la réussite est la persévérance et la capacité à de longs sacrifices.

Le gauchiste de type 1 comprend toujours tout tout de suite, avant même que celui qui lui parle ait terminé son exposé. Comme il le croit, sa vigilance s'arrête dès qu'il croit avoir compris, c'est pourquoi il ne comprend rien en profondeur. C'est essentiellement un être superficiel, souvent brillant. Mais ce brillant, quoique fort bien imité, n'est que verroterie. Un vrai diamantaire le démasque en un clin d'oeil ; le problème, c'est qu'il existe assez peu de vrais diamantaires.

Le gauchiste de type 1 s'aperçoit assez vite que s'élever dans une société ouverte, libre, fondée sur la propriété privée acquise par le travail, le mérite et l'intelligence, est hors de sa portée. Comme il se croit supérieur au commun des mortels (par son brillant de verroterie), il en conclut que pour se faire une place à la hauteur de ses ambitions, primo il lui faut s'intégrer à un groupe embrassant les mêmes buts que lui, et secundo la voie la plus directe pour arriver à ses fins est de changer les règles du jeu social.

Car le gauchiste de type 1 ne peut espérer de miracle à exploiter que dans les chamboulements, les désordres, les troubles, les déstabilisations. C'est pourquoi dans n'importe quel système (aussi bien dans un système d'une certaine nature que dans un autre de nature contraire), il réclame invariablement "le changement", "la réforme", "la révolution", etc. Ne pouvant changer sa propre situation dans l'ordre social existant, il en déduit qu'il lui faut changer l'ordre existant pour changer sa propre situation.

Le gauchiste de type 1 embrasse donc toutes les causes de tous les groupes sociaux susceptibles de déranger l'ordre social. Il manifeste bruyamment avec eux, leur ouvre son grand coeur, comprend ce qu'il leur faut pour améliorer leur sort, c'est la vraie mouche du coche de tous les pauvres, mécontents et déclassés de la planète, pourvu qu'ils soient décidés à défiler, crier, pétitionner, rameuter les médias et ne jamais faiblir dans la revendication.

Car les vrais déshérités, les vrais opprimés, les vraies victimes de vraies injustices qui subissent dignement leur sort en silence, ne l'intéressent jamais.

L'islamisation de la France, le gauchiste de type 1 n'en a rien à foutre. Il constate simplement que cette islamisation jette un profond trouble dans la société, qui touche en priorité ce qu'il hait le plus et ceux qu'il hait le plus : l'ordre établi, et les gens qui se préoccupent davantage de leurs affaires, de leur famille et de leur travail que de philosopher sur le type de société le meilleur pour promouvoir les gauchistes. Donc il applaudit à l'islamisation. Si la bouddhisation ou la manitousation avaient des effets analogues, il l'applaudirait tout autant et participerait à son implantation.

Il possède une grande capacité à rationaliser après coup les pulsions de haine qu'il assouvit sur le corps social tout entier, d'autant plus que ses amis lui fournissent des listes de FAQ avec réponses peaufinées de longue date. Il ne manquera donc jamais d'arguments pour "démontrer" que l'islamisation (ou la bouddhisation, ou...) est une bonne chose.

2 - Le gauchiste de type 2 est très différent. C'est l'arriviste forcené, pas toujours antipathique d'ailleurs. Son envie n'est pas systématiquement destructrice. Son gauchisme est plutôt un moyen comme un autre. Il est gauchiste parce qu'il pense (et souvent c'est un calcul judicieux) que c'est le moyen le plus rapide et le plus sûr pour percer et obtenir la seule chose qui l'intéresse vraiment : du fric et des nanas (ou des mecs). Le pouvoir pour lui-même n'est pas son but ultime, ce n'est qu'un des éléments de la panoplie des moyens.

En général, il ne reste pas dans l'ornière gauchiste toute sa vie, du moins intimement (publiquement, il le reste tant que produit la boîte à sous). On peut rattacher BHL à cette espèce. Mais ce dernier serait-il devenu si vite la coqueluche des salons branchés de la capitale si son papa n'était un des principaux industriels du bois en France ? Il est douteux qu'il ne doive sa "réussite" qu'à son gauchisme affiché...

Je signale ici qu'il existe actuellement un cas caricatural de gauchiste de type 2 qui époustoufle Paris depuis quelques années : il a accumulé une jolie fortune, roule carrosse, vit dans un splendide hôtel particulier d'un des quartiers les plus chics de Paris, où il ne se rend jamais autrement que dans sa Rolls conduite par son chauffeur EN UNIFORME.

Ca rend folles toutes les habituelles sangsues de salons parisiens branchés, et notre petit filou en profite un max ; plus gauchiste que lui, tu meurs !

Le gauchiste de type 2, de toute façon, n'est pas un ami sûr pour la piétaille gauchiste. Tous ceux que je connais (hélas, j'en connais beaucoup dans mon métier ...) portent cheveux longs et blue-jeans à franges à la ville, clament haut et fort qu'ils votent "Verts " ou "Laguiller ", mais en privé, la musique change : je n'en connais pas un, de ceux-là, qui n'ait inscrit ses enfants au M.I.T. plutôt que dans une douteuse université française (si mal fréquentées, n'est-ce pas ?...)

3 - Le gauchiste de type 3 est l'assoiffé de pouvoir. Incapable de se fixer comme but principal l'argent ou le sexe (comme la plupart des ambitieux qui n'ont rien à créer, i.e. rien à apporter de plus à l'humanité), il ne voit que le pouvoir pour combler le grand creux qu'on a au ventre à vingt ans.

Cette variété de gauchiste est la pire, car elle compte un nombre non négligeable de gens réellement intelligents et performants. Des scientifiques ratés (ce qui ne veut pas dire intellectuellement incapables), des intellectuels aigris découvrent en grand nombre, un beau jour, cette carrière, et c'est le coup de foudre.

Les gauchistes de type 3 investissent volontiers certains bureaux de certains ministères, qui peuvent être de sérieux tremplins pour de "hautes" destinées. On en a vu plus d'un devenir ministre ou sous-ministre de cette manière. Quand un scientifique accepte une "mission" quelconque dans le bureau d'un ministère, vous pouvez parier à deux chances sur trois qu'il appartient à cette engeance (en effet, un scientifique en pleine production vous éclaterait de rire au nez si vous lui proposiez un job politique : pour dix fois son salaire, il n'abandonnerait pas les travaux qui le passionnent...).

J'ai connu un gauchiste de type 3 de près, pendant mes études. Pendant un an, c'était un individu lambda, animé de la même psychologie que nous tous. Un beau jour, il fut touché par la grâce marxiste-léniniste, comme ça, du jour au lendemain. Ca s'est traduit par un assombrissement incroyable de son caractère : il nous engueulait quand on riait («Tu n'as pas honte de rire de ça, pendant que de pauvres ouvriers en chient ?»). Il lisait l'Huma tous les jours comme on va à la messe, il théorisait à mort la dictature du prolétariat, ne manquait pas une manif du Parti, se pénétrait de la profondeur de la pensée des grands marxistes français ou étrangers de son époque, rameutait ses camarades à propos de n'importe quel événement marxiste n'importe où sur la planète, allait religieusement aux réunions de cellule, en revenait invariablement transfiguré, une aliénation incroyable ! et un type de Q.I. au moins 180-200, je vous jure !

Mais nous avons vite compris que son vrai moteur était la soif du pouvoir. L'archétype du gauchiste de type 3, c'est bien sûr Robespierre, ou Saint-Just. On n'imagine pas le nombre de Robespierre en herbe ou de Saint-Just en herbe qui traînent chez les intellectuels français. Un Académicien dans ma partie me disait un jour : «Vous verrez, quand la terre entière se sera débarrassée avec dégoût du communisme, il en restera encore quelques-uns et ce seront tous des intellectuels français ! ». Je confirme.

Le type dont je vous parle me faisait froid dans le dos. J'étais sûr qu'il n'aurait pas hésité à envoyer sa propre mère au Goulag, avec discours justificatif et édifiant au peuple par-dessus le marché. Ni Staline, ni Béria, ni Djerzinski ne l'impressionnaient. Je suis sûr qu'il pensait sincèrement pouvoir être encore "meilleur" qu'eux. Une fois, il nous a sorti sans rire que ce qui avait perdu Staline, c'était sa bonté, si ! si ! je vous assure !

J'ai entendu parler de lui au début de la gauche triomphante, vers 1982-83. Il s'est opposé jusqu'au bout à l'abandon de la théorie de la dictature du prolétariat, puis il s'est adapté, pour ne pas se déconnecter des sphères du pouvoir.

Je ne puis vous en dire plus sur lui sans le trahir, mais je puis vous assurer qu'il a "réussi", et que si par malheur nous devions endurer un temps une ''démocratie populaire" (ce qui n'est pas exclu...), alors là, on entendrait parler de lui ! Il serait nommé obligatoirement ministre de l'Intérieur, et on en chierait dur ! On appellerait Jospin et tout son staff au secours ! Je vous garantis qu'il n'aurait pas besoin de Gayssotine ou autres billevesées, il ne perdrait pas son temps à refaire les lois, il saurait se servir de celles en vigueur !

4 - En marge de ces trois types principaux de gauchistes, il faut citer les gauchistes folkloriques. Ils sont trop peu nombreux et trop indépendants pour former une quatrième catégorie. Chacun d'eux est une catégorie de gauchiste à lui tout seul. Ce sont les électrons libres du plasma gauchiste, imprévisibles, capables de n'importe quoi, y compris, par exemple, de dire, certains jours, du bien de Le Pen, rien que pour emmerder le monde. Les gauchistes folkloriques ne sont souvent ni méchants ni bêtes, et en revanche ils sont la bête noire des gauchistes de type 1 ou 3 (les gauchistes de type 2, opportunistes, peuvent à l'occasion frayer avec des gauchistes folkloriques, si leur image de marque doit y gagner quelque chose). Les communistes orthodoxes leur vouent une haine inextinguible.

Il importe pour nous que cette variété de gauchiste ne disparaisse pas, car si des gauchistes de type 3 arrivaient à prendre le pouvoir pour eux seuls, la première chose qu'ils feraient (avant de s'occuper de nous) serait de régler leur compte aux gauchistes folkloriques. Ce qui nous laisserait un petit répit.

L'un des plus notables a été Jean-Edern Hallier (mais il n'est pas le seul). Il est dommage qu'il soit mort (à ce propos, il se dit que ce n'était pas vraiment un accident, sa mort... Quelqu'un sait-il la vérité là-dessus?). Il est dommage que JEH soit mort si tôt, car c'est maintenant qu'on verrait ce qu'il avait vraiment dans le ventre. Que dirait-il de l'immigration clandestine galopante, de l'islamisation, de la criminalisation de la légitime défense, des tournantes, de la mauvaise tournure prise par notre justice ? Quel dommage...!

 
haut de page