On peut se poser des questions :
- Quel intérêt a la France à protéger
les racailles ?
- Quel intérêt à favoriser la montée
de l'Islam tout en détruisant le Christianisme ?
- Pourquoi une telle obstination à détruire
tout ce qui peut se rattacher à la culture française ?
- Pourquoi une telle honte de nos aînés et de
ce que nous sommes pour entreprendre une telle destruction ?
Ce sont d'excellentes questions.
La réponse est multiple et complexe :
1 - La haine, c'est vieux comme le monde. La haine est la
fille de la paresse, de la bêtise et de l'envie. Elle
enfante des gauchistes de type 1.
Le gauchiste de type 1 est un être intellectuellement
médiocre mais doué d'une certaine faculté
de compréhension et d'une aptitude notable à
parler. Il est capable de comprendre assez vite les dessous
sociaux de circonstances courantes. Mais étant incapable
d'un effort prolongé sur de longues années,
il ne tient en général la distance en rien,
donc n'arrive pas à émerger dans une société
où la clé de la réussite est la persévérance
et la capacité à de longs sacrifices.
Le gauchiste de type 1 comprend toujours tout tout de suite,
avant même que celui qui lui parle ait terminé
son exposé. Comme il le croit, sa vigilance s'arrête
dès qu'il croit avoir compris, c'est pourquoi il ne
comprend rien en profondeur. C'est essentiellement un être
superficiel, souvent brillant. Mais ce brillant, quoique fort
bien imité, n'est que verroterie. Un vrai diamantaire
le démasque en un clin d'oeil ; le problème,
c'est qu'il existe assez peu de vrais diamantaires.
Le gauchiste de type 1 s'aperçoit assez vite que s'élever
dans une société ouverte, libre, fondée
sur la propriété privée acquise par le
travail, le mérite et l'intelligence, est hors de sa
portée. Comme il se croit supérieur au commun
des mortels (par son brillant de verroterie), il en conclut
que pour se faire une place à la hauteur de ses ambitions,
primo il lui faut s'intégrer à un groupe embrassant
les mêmes buts que lui, et secundo la voie la plus directe
pour arriver à ses fins est de changer les règles
du jeu social.
Car le gauchiste de type 1 ne peut espérer de miracle
à exploiter que dans les chamboulements, les désordres,
les troubles, les déstabilisations. C'est pourquoi
dans n'importe quel système (aussi bien dans un système
d'une certaine nature que dans un autre de nature contraire),
il réclame invariablement "le changement", "la
réforme", "la révolution", etc. Ne pouvant changer
sa propre situation dans l'ordre social existant, il en déduit
qu'il lui faut changer l'ordre existant pour changer sa propre
situation.
Le gauchiste de type 1 embrasse donc toutes les causes de
tous les groupes sociaux susceptibles de déranger l'ordre
social. Il manifeste bruyamment avec eux, leur ouvre son grand
coeur, comprend ce qu'il leur faut pour améliorer leur
sort, c'est la vraie mouche du coche de tous les pauvres,
mécontents et déclassés de la planète,
pourvu qu'ils soient décidés à défiler,
crier, pétitionner, rameuter les médias et ne
jamais faiblir dans la revendication.
Car les vrais déshérités, les vrais
opprimés, les vraies victimes de vraies injustices
qui subissent dignement leur sort en silence, ne l'intéressent
jamais.
L'islamisation de la France, le gauchiste de type 1 n'en
a rien à foutre. Il constate simplement que cette islamisation
jette un profond trouble dans la société, qui
touche en priorité ce qu'il hait le plus et ceux qu'il
hait le plus : l'ordre établi, et les gens qui se préoccupent
davantage de leurs affaires, de leur famille et de leur travail
que de philosopher sur le type de société le
meilleur pour promouvoir les gauchistes. Donc il applaudit
à l'islamisation. Si la bouddhisation ou la manitousation
avaient des effets analogues, il l'applaudirait tout autant
et participerait à son implantation.
Il possède une grande capacité à rationaliser
après coup les pulsions de haine qu'il assouvit sur
le corps social tout entier, d'autant plus que ses amis lui
fournissent des listes de FAQ avec réponses peaufinées
de longue date. Il ne manquera donc jamais d'arguments pour
"démontrer" que l'islamisation (ou la bouddhisation,
ou...) est une bonne chose.
2 - Le gauchiste de type 2 est très différent.
C'est l'arriviste forcené, pas toujours antipathique
d'ailleurs. Son envie n'est pas systématiquement destructrice.
Son gauchisme est plutôt un moyen comme un autre. Il
est gauchiste parce qu'il pense (et souvent c'est un calcul
judicieux) que c'est le moyen le plus rapide et le plus sûr
pour percer et obtenir la seule chose qui l'intéresse
vraiment : du fric et des nanas (ou des mecs). Le pouvoir
pour lui-même n'est pas son but ultime, ce n'est qu'un
des éléments de la panoplie des moyens.
En général, il ne reste pas dans l'ornière
gauchiste toute sa vie, du moins intimement (publiquement,
il le reste tant que produit la boîte à sous).
On peut rattacher BHL à cette espèce. Mais ce
dernier serait-il devenu si vite la coqueluche des salons
branchés de la capitale si son papa n'était
un des principaux industriels du bois en France ? Il est douteux
qu'il ne doive sa "réussite" qu'à son gauchisme
affiché...
Je signale ici qu'il existe actuellement un cas caricatural
de gauchiste de type 2 qui époustoufle Paris depuis
quelques années : il a accumulé une jolie fortune,
roule carrosse, vit dans un splendide hôtel particulier
d'un des quartiers les plus chics de Paris, où il ne
se rend jamais autrement que dans sa Rolls conduite par son
chauffeur EN UNIFORME.
Ca rend folles toutes les habituelles sangsues de salons
parisiens branchés, et notre petit filou en profite
un max ; plus gauchiste que lui, tu meurs !
Le gauchiste de type 2, de toute façon, n'est pas
un ami sûr pour la piétaille gauchiste. Tous
ceux que je connais (hélas, j'en connais beaucoup dans
mon métier ...) portent cheveux longs et blue-jeans
à franges à la ville, clament haut et fort qu'ils
votent "Verts " ou "Laguiller ", mais en privé, la
musique change : je n'en connais pas un, de ceux-là,
qui n'ait inscrit ses enfants au M.I.T. plutôt que dans
une douteuse université française (si mal fréquentées,
n'est-ce pas ?...)
3 - Le gauchiste de type 3 est l'assoiffé de pouvoir.
Incapable de se fixer comme but principal l'argent ou le sexe
(comme la plupart des ambitieux qui n'ont rien à créer,
i.e. rien à apporter de plus à l'humanité),
il ne voit que le pouvoir pour combler le grand creux qu'on
a au ventre à vingt ans.
Cette variété de gauchiste est la pire, car
elle compte un nombre non négligeable de gens réellement
intelligents et performants. Des scientifiques ratés
(ce qui ne veut pas dire intellectuellement incapables), des
intellectuels aigris découvrent en grand nombre, un
beau jour, cette carrière, et c'est le coup de foudre.
Les gauchistes de type 3 investissent volontiers certains
bureaux de certains ministères, qui peuvent être
de sérieux tremplins pour de "hautes" destinées.
On en a vu plus d'un devenir ministre ou sous-ministre de
cette manière. Quand un scientifique accepte une "mission"
quelconque dans le bureau d'un ministère, vous pouvez
parier à deux chances sur trois qu'il appartient à
cette engeance (en effet, un scientifique en pleine production
vous éclaterait de rire au nez si vous lui proposiez
un job politique : pour dix fois son salaire, il n'abandonnerait
pas les travaux qui le passionnent...).
J'ai connu un gauchiste de type 3 de près, pendant
mes études. Pendant un an, c'était un individu
lambda, animé de la même psychologie que nous
tous. Un beau jour, il fut touché par la grâce
marxiste-léniniste, comme ça, du jour au lendemain.
Ca s'est traduit par un assombrissement incroyable de son
caractère : il nous engueulait quand on riait («Tu
n'as pas honte de rire de ça, pendant que de pauvres
ouvriers en chient ?»). Il lisait l'Huma tous les jours
comme on va à la messe, il théorisait à
mort la dictature du prolétariat, ne manquait pas une
manif du Parti, se pénétrait de la profondeur
de la pensée des grands marxistes français ou
étrangers de son époque, rameutait ses camarades
à propos de n'importe quel événement
marxiste n'importe où sur la planète, allait
religieusement aux réunions de cellule, en revenait
invariablement transfiguré, une aliénation incroyable
! et un type de Q.I. au moins 180-200, je vous jure !
Mais nous avons vite compris que son vrai moteur était
la soif du pouvoir. L'archétype du gauchiste de type
3, c'est bien sûr Robespierre, ou Saint-Just. On n'imagine
pas le nombre de Robespierre en herbe ou de Saint-Just en
herbe qui traînent chez les intellectuels français.
Un Académicien dans ma partie me disait un jour : «Vous
verrez, quand la terre entière se sera débarrassée
avec dégoût du communisme, il en restera encore
quelques-uns et ce seront tous des intellectuels français
! ». Je confirme.
Le type dont je vous parle me faisait froid dans le dos.
J'étais sûr qu'il n'aurait pas hésité
à envoyer sa propre mère au Goulag, avec discours
justificatif et édifiant au peuple par-dessus le marché.
Ni Staline, ni Béria, ni Djerzinski ne l'impressionnaient.
Je suis sûr qu'il pensait sincèrement pouvoir
être encore "meilleur" qu'eux. Une fois, il nous a sorti
sans rire que ce qui avait perdu Staline, c'était sa
bonté, si ! si ! je vous assure !
J'ai entendu parler de lui au début de la gauche triomphante,
vers 1982-83. Il s'est opposé jusqu'au bout à
l'abandon de la théorie de la dictature du prolétariat,
puis il s'est adapté, pour ne pas se déconnecter
des sphères du pouvoir.
Je ne puis vous en dire plus sur lui sans le trahir, mais
je puis vous assurer qu'il a "réussi", et que si par
malheur nous devions endurer un temps une ''démocratie
populaire" (ce qui n'est pas exclu...), alors là, on
entendrait parler de lui ! Il serait nommé obligatoirement
ministre de l'Intérieur, et on en chierait dur ! On
appellerait Jospin et tout son staff au secours ! Je vous
garantis qu'il n'aurait pas besoin de Gayssotine ou autres
billevesées, il ne perdrait pas son temps à
refaire les lois, il saurait se servir de celles en vigueur
!
4 - En marge de ces trois types principaux de gauchistes,
il faut citer les gauchistes folkloriques. Ils sont trop peu
nombreux et trop indépendants pour former une quatrième
catégorie. Chacun d'eux est une catégorie de
gauchiste à lui tout seul. Ce sont les électrons
libres du plasma gauchiste, imprévisibles, capables
de n'importe quoi, y compris, par exemple, de dire, certains
jours, du bien de Le Pen, rien que pour emmerder le monde.
Les gauchistes folkloriques ne sont souvent ni méchants
ni bêtes, et en revanche ils sont la bête noire
des gauchistes de type 1 ou 3 (les gauchistes de type 2, opportunistes,
peuvent à l'occasion frayer avec des gauchistes folkloriques,
si leur image de marque doit y gagner quelque chose). Les
communistes orthodoxes leur vouent une haine inextinguible.
Il importe pour nous que cette variété de gauchiste
ne disparaisse pas, car si des gauchistes de type 3 arrivaient
à prendre le pouvoir pour eux seuls, la première
chose qu'ils feraient (avant de s'occuper de nous) serait
de régler leur compte aux gauchistes folkloriques.
Ce qui nous laisserait un petit répit.
L'un des plus notables a été Jean-Edern Hallier
(mais il n'est pas le seul). Il est dommage qu'il soit mort
(à ce propos, il se dit que ce n'était pas vraiment
un accident, sa mort... Quelqu'un sait-il la vérité
là-dessus?). Il est dommage que JEH soit mort si tôt,
car c'est maintenant qu'on verrait ce qu'il avait vraiment
dans le ventre. Que dirait-il de l'immigration clandestine
galopante, de l'islamisation, de la criminalisation de la
légitime défense, des tournantes, de la mauvaise
tournure prise par notre justice ? Quel dommage...!
|