TestesLibres.net Il faut refaire des hommes libres

Accueil

Actualité du site

G Cazenave

Autres textes

Recherche

Liens

Liste de diffusion

Contact

 

Mise à jour :

 
Palestines : mises au point

 

 

L'état d'Israël a été créé en 1947, et a été immédiatement reconnu par une majorité de membres de l'ONU, dont les USA et l'URSS.

Presque aussitôt, l'ensemble des états arabes a déclenché une guerre contre l'état à peine né, sans prendre la peine de lire les traités signés et de chercher à négocier.

Cette guerre fut perdue par les états arabes. Afin de se venger, ces derniers ont riposté par une tactique qui porte aujourd'hui ses fruits empoisonnés : ils ont sciemment confiné les Palestiniens dans des "camps" de "réfugiés" tout autour d'Israël, dans le but avoué de créer un bourrelet d'infection susceptible de saper le jeune état.

La tactique des états arabes a consisté à ne jamais accorder de nationalité à ces "réfugiés" et à grossir leurs rangs de manière monstrueuse afin que le bourrelet soit plus virulent et si possible explosif. Ainsi un Palestinien, aujourd'hui encore, n'a pas de nationalité, pas de passeport. Sur sa carte d'identité, il y a écrit : "réfugié".

Réfugié de quoi ? L'exode palestinien de 1947 ne résulta nullement d'un nettoyage ethnique par les Israéliens. Ils ne sont partis que sur injonction des pays arabes qui les surexcitaient contre le nouvel état. Quiconque restait était considéré comme un traître à la cause arabe.

Petit à petit, ces "camps" de réfugiés s'organisèrent et fondèrent une organisation, devenue au fil des années l'O.L.P., dont le but officiel était la destruction de l'état d'Israël. Ce but officiel n'a été abandonné que depuis peu, et encore, pas sincèrement, puisque la plupart des islamistes du coin récusent cet abandon.

A partir du fer de lance de ces "camps", les états arabes ont déclenché coup sur coup deux autres guerres : celle de Nasser au printemps 1967, à propos d'un prétexte futile sur le Golfe d'Akaba, et celle d'octobre 1973, qui fut bien plus dramatique, Nixon ayant déclenché l'alerte rouge, et la crise pétrolière ayant succédé à la guerre.

La guerre de 1967 fut gagnée aisément par Dayan, mais celle de 1973, si elle fut gagnée, coûta fort cher en hommes jeunes à Israël. Suite à l'attentat Palestinien aux J.O. de Munich en 1970, le roi Hussein de Jordanie se livra à une répression antipalestinienne féroce en septembre, motivée autant pour renouer avec l'Occident que pour donner un coup d'arrêt au processus de grignotage de l'état jordanien par les Palestiniens, induit par les "camps". Les organisations radicales palestiniennes issues de cette répression prirent le nom de "Septembre Noir" en souvenir de cette répression.

Il a été reproché aux Israéliens de ne pas avoir observé la résolution 242 du conseil de sécurité de l'ONU en 1967, qui leur enjoignait de restituer les territoires conquis de Cisjordanie, ainsi que ceux du plateau du Golan, château d'eau de la région.

Mais les Israéliens se trouvaient confrontés à un terrorisme de plus en plus audacieux. Jamais ils n'ont pu obtenir de vrais engagements de cessation définitive de ce terrorisme, et c'est donc tout naturellement qu'ils ont conservé ces territoires en gage. Ils ont prouvé leur bonne foi en restituant le Sinaï aux égyptiens en échange d'un engagement de non-terrorisme et de la reconnaissance de l'état d'Israël par l'Egypte, suite à la guerre de 73.

Aujourd'hui, dans presque tous les états arabes de la région, le but inavoué reste la destruction d'Israël.

Il est donc parfaitement faux de prétendre que les Palestiniens auraient des "droits" sur les territoires d'Israël. Seule une minorité d'entre eux auraient des arguments à faire valoir dans le cadre d'une négociation globale sincère. Les trois quarts d'entre eux ont été sciemment installés dans ces camps par les états arabes environnants.

Les beaux esprits qui affectent de considérer les Palestiniens comme des propriétaires légitimes injustement chassés par les Israéliens doivent être logiques avec leur pseudo-raisonnement : si demain, Marseille et une large partie de la Provence réclamaient (par tous moyens y compris les armes et les attentats) la sécession pour créer un état islamiste indépendant, nos beaux esprits devraient leur donner raison et les soutenir, parce que le processus qui "légitimerait" une telle revendication serait exactement le même qui "légitime" celles des Palestiniens dans leur ensemble.

Inutile de vous dire que pour ma part, je me révolterais de tout mon être contre une telle sécession de la Provence. Donc, logique avec moi-même, je refuse fermement et définitivement d'entrer dans ce jeu au profit des Palestiniens. Jj'approuve sans réserve le soutien des américains à Israël.

Si les Palestiniens veulent vraiment la paix, et essayer de construire quelque chose avec les territoires qui leur ont été attribués, il leur suffit de choisir résolument la voie égyptienne, et de rompre immédiatement et sans condition avec tout terrorisme. Car on ne doit JAMAIS négocier avec des terroristes.

 
haut de page