(En réponse à un échange de messages
sur un forum)
Bon, il commence à y en avoir marre des fausses symétries,
des pseudo raisonnements et des vraies stalineries lyssenkistes
! J'ai regardé attentivement les échanges sur
les violences religieuses. De la part de x***, relayé
par son clone y***, ce n'est que baveries sur les prêtres,
l'Église catholique, ratiocineries sur les croisades,
léchages de bottes musulmanes, béateries sur
le côté globalement positif de l'Islam, allusions
perfides sur le rôle des catholiques dans la montée
du national-socialisme et j'en passe...
Ils se répondent comme deux duettistes de cirque :
- Vous me l'ôtez de la bouche, mon cher, mais voyez-vous,
moi j'aurais mis un peu plus d'ayatollahs dans la sauce à
cet endroit-là.
- Comment ? Dans ces circonstances précises, avec
du mollah, c'est plus relevé cher ami ! Goûtez
plutôt !
- Oui mais avouez qu'avec un zeste d'imam, c'est indépassable
!
- Ah mais je m'en étrangle ! Que faites-vous des recteurs
alors ?
Ce sont toujours les mêmes fatigantes variations sur
le même thème : le gauchiste professionnel vous
accordera tout ce que vous voudrez sur les religions qui ne
le dérangent pas, le culte du vaudou, les sacrifices
aux dieux aztèques, les incantations aux grands manitous,
l'animisme le plus reculé, tout ! Il vous concèdera
que tels cruels idolâtres du fin fond de la brousse
bouffent des petits enfants tout crus à leur petit-déjeuner
tous les matins, que l'Islam pourrait peut-être mieux
traiter les femmes... Tout, dans l'unique but de vous sortir
une comparaison de son chapeau pour vous expliquer que la
religion catholique en a fait autant dans un passé
plus ou moins lointain ! Et les religions catholique, mahométane
ou autres, il s'en surcontrefout, le bougre ! S'il tire à
boulets rouges sur la catholique et rien que celle-là,
c'est parce que c'est celle-là qui le dérange
en tant que composante de l'identité européenne.
Comme le dérange tout ce qui participe de l'identité
européenne. Car sa vraie haine n'est nullement religieuse,
sa vraie haine est contre le Blanc, contre l'Européen.
L'anticléricalisme de façade n'est qu'un paravent
pour un inextinguible racisme anti-blanc et anti-européen.
Ne vous fatiguez pas à lui expliquer que jusqu'à
Vatican II, nos prêtres étaient, dans leur écrasante
majeure partie, des gens respectables, menant des vies presque
toujours exemplaires, où le pain quotidien était
l'abnégation. Souvent érudits, toujours discrets,
ils furent héroïques devant la barbarie hitlérienne.
Plusieurs ont été canonisés pour leurs
sacrifices inouïs pendant cette période-là.
Comme celui que la Gestapo a laissé dans une pièce
sans manger ni boire, sans rien, rien, rien ! Sur un plancher
! Jusqu'à ce qu'il crève, et il a prié
jusqu'au bout ! Pour ne pas trahir le secret de la confession
! Et il ne l'a pas trahi! Il a demandé jusqu'au bout
des forces à Dieu pour ne pas trahir ! Et Dieu les
lui a données ! Les quelque 200 000 déportés
français (on n'en parle jamais de ceux-là) qui
ont été exterminés dans les camps de
la mort hitlériens ont souvent été consolés
par les prêtres qui ont partagé leur supplice,
et beaucoup des déportés rescapés en
ont gardé un souvenir profondément respectueux
!
Moi je les ai connus ces prêtres qui sortaient de la
guerre, qui avaient vécu la nuit nazie, la France coupée
en deux, qui avaient, presque toujours au risque de leur vie,
planqué des Juifs, aidé des jeunes à
ne pas partir au STO (Amouroux confirme, dans son oeuvre "La
vie des Français sous l'Occupation", que Pétain
avait donné des ordres en sous-main pour saboter au
maximum les recherches de ces réfractaires).
J'allais tous les jeudis à la garderie des "Coeurs
Vaillants'', j'allais l'été à leurs colonies
de vacances, cela pendant des années, jusqu'en 1953.
Aujourd'hui, on n'a aucune idée de cette époque-là
: la nourriture rationnée avec tickets (ils étaient
verts ou jaunes suivant la denrée, les verts c'était
pour la viande, le lait et le beurre et les jaunes pour le
sucre et l'huile). Bon Dieu ce qu'on avait froid l'hiver !
Chez les prétendument riches presque autant que chez
les pauvres... Jusqu'en 1951, le charbon n'arrivait pas jusque
dans le Midi, on se contentait de bois de chauffage affreusement
cher, qu'on ne brûlait qu'aux heures des repas (jamais
de chauffage la nuit). Ne parlons pas de l'eau chaude pour
se laver ! Si on voulait de l'eau chaude, il fallait en faire
chauffer dans une casserole pendant que la poêle ou
la cuisinière était allumée, sinon...
sinon, comme les soldats, disait ma grand'mère ! Et
moins à plaindre qu'eux parce que, disait-elle, eux
ne pouvaient se laver à l'eau froide que dehors et
nous on avait la chance de pouvoir se laver dedans ! Alors
les prêtres catholiques de cette terrible époque,
moi qui n'ai jamais été calotin et qui tiens
à la laïcité de l'État devant l'Éternel,
moi qui suis un assez bon mécréant au sens de
la fameuse chanson de Brassens, eh bien je tiens à
les défendre ! Toutes les familles, ouvrières
ou petites-bourgeoises, étaient bien contentes que
ces prêtres se dévouent pour donner un peu de
joie à leurs gosses ! Oui, je tiens à leur rendre
ici un hommage respectueux.
D'abord, je tiens à dire ceci : en cinq ans, de 1948
à 1953, je n'ai JAMAIS été témoin
de quoi que ce soit qui ressemble à une équivoque
sexuelle. Jamais, jamais, j'en donne ma parole d'honneur devant
Dieu, s'il me lit. Pourquoi irais-je mentir ? Sous les tentes,
l'été, les garçons on sait ce que c'est,
pendant la sieste, il m'est arrivé de voir des choses
(oh! si peu ! Aujourd'hui, ça paraîtrait bien
anodin...). Les prêtres avaient chacun leur tente. Jamais
il ne s'est rien passé, jamais !
Ces prêtres se débrouillaient toujours pour
nous regonfler le moral. Alors que le pays était ruiné,
que bien des gosses de ma petite ville allaient à l'école
sans chaussures (eh! oui, j'ai connu ça...), ces sacrés
curés, ils s'étaient bricolé une sorte
d'appareil de projection avec une chambre noire et une lampe,
et ils nous projetaient, tous les jeudis après-midi,
vers la fin, quand la nuit d'hiver commençait à
tomber, des bandes dessinées de Tintin et Milou ! Les
albums d'Hergé, ni la plupart de mes petits copains
ni moi n'en avions, on les connaissait, ça nous semblait
un fabuleux trésor quand on en voyait chez certains
copains très très riches, comme le fils de l'ingénieur
de la petite usine locale, qui habitait sur la place non loin
de chez moi. Eh bien ces curés, ils nous projetaient
ça, et ils lisaient les textes eux-mêmes, à
deux, l'un faisait Tintin, l'autre les autres personnages,
un vrai petit théâtre ! Je revois tous ces petits
pauvres (dont j'étais), ces séances de projection,
c'était le bonheur absolu ! Du rêve gratuit,
de l'enchantement ! Et quand je remue ce souvenir et que je
lis ces sinistres individus qui viennent nous expliquer que
l'un vaut l'autre, que «les intégristes c'est
partout la même plaie» et autres raisonnements,
qui osent mettre en balance ce que j'ai connu concrètement
avec les discours haineux et endoctrinants des fanatiques
islamistes dans leurs mosquées, je leur dis de tout
mon coeur : «Bande de salauds ! Vous n'êtes que
des salauds, vous m'entendez ? Des salauds ! Des assassins
de l'âme ! Vous avez vendu votre âme ! Vous n'en
avez plus ! Vous n'êtes que des traîtres à
ce que vous auriez dû être !»
Ils avaient trouvé une sorte de hangar pour leurs
"Coeurs vaillants". Ils y avaient installé des agrès
de fortune, des barres parallèles, des anneaux, plusieurs
cordes, à noeuds, lisses... Il y avait une cour attenante
où ils organisaient des jeux d'équipe. Jamais
je n'ai vu d'accident, qu'est-ce qu'on était contents
de remuer dans tous ces machins ! Plutôt que de rester
dans nos taudis pas chauffés ! Ils étaient discrets
sur la religion aussi. Pas besoin d'être "pratiquant"
pour être accepté dans leurs activités.
Ils ne demandaient rien. «Tu viens aux "Coeurs Vaillants''
? Bienvenue !» A coeur vaillant rien d'impossible ! Il
fallait juste répondre à la question : «Comment
tu t'appelles ?» Et si on y allait assez régulièrement,
au bout de peu de temps ils savaient à peu près
tout sur votre pauvreté, vos difficultés à
la maison, si vous "travailliez bien à l'école"...
La preuve qu'ils étaient discrets, c'est que moi j'ai
pu y aller. Moi qui ne me suis jamais confessé de ma
vie... Ils disaient simplement que si on voulait "pratiquer"
il fallait venir au "catéchisme". C'était tout.
Seule une minorité y allait. Pas la plus pauvre...
Et l'été, ils étaient encore plus dévoués.
Je ne sais d'où ils tiraient les moyens, ces pauvres
prêtres, ils étaient aussi pauvres que nous la
plupart... Mais ils trouvaient. Pour un mois entier, ça
ne coûtait à peu près rien aux familles
(sinon je n'aurais pas pu y aller). Je me souviens des prix
: en 1951, pour le mois entier, 3000 anciens francs par enfant
(un ouvrier de l'usine locale gagnait 10 000 anciens francs
par mois). Et il y avait des arrangements avec le ciel pour
ceux qui ne pouvaient pas payer toute la somme... Les cuisinières,
c'étaient deux ou trois matrones, des mères
de petits colons. Ils avaient toujours des denrées
à bon compte chez les paysans du coin, on avait notre
lait frais tous les matins, c'était un véritable
luxe à l'époque. Ils nous gardaient un mois
entier à la montagne, sous des tentes ! Et ils nous
faisaient visiter des tas de choses, des lacs d'altitude,
des bases de pics flamboyants, des forêts quasiment
vierges...
Tenez, au cours d'une de ces marches parfois harassantes
mais toujours exaltantes, j'avais à peine neuf ans,
ils nous ont fait voir un spectacle extraordinaire, que je
n'ai vu qu'une seule fois dans ma vie : cette fois-là.
Ce sont des paysans de haute montagne, à deux kilomètres
de notre campement, qui les avaient renseignés. Vous
l'avez deviné, ça se passait dans les Pyrénées,
notre camp était installé dans un nid de verdure
à 1500 mètres d'altitude, une clairière
entourée de profondes forêts de hêtres
et de pins à crochets. Les curés qui dirigeaient
notre camp ont entrepris de nous amener au pied du Mont Vallier,
un très célèbre sommet de 2850 m d'altitude.
Les "grands" devaient aller jusqu'au sommet, par la voie normale
bien sûr. Le camp a été levé à
quatre heures du matin. Une journée d'août radieuse,
qui commença très tôt dans des brouillards
étincelants de soleil, qui battirent peu à peu
en retraite, en nappes immaculées au fond des vallées.
En se retirant, ils laissaient une rosée où
le soleil levant se jouait comme en une profusion de joyaux,
somptueuse parure aux austères pics environnants. Les
prêtres savaient où ils nous amenaient, le renseignement
donné par les paysans montagnards était certain.
Ils ménageaient notre surprise, on grillait tous de
savoir, et cette attente nous faisait oublier les fatigues
de la marche... Et tout à coup, nos curés nous
dirent de bien regarder, que le spectacle n'allait pas tarder.
On était à 2200 mètres d'altitude, une
sorte d'immense auge glaciaire tapissée de verdure
de tous côtés, d'où émergeaient
les pics sombres. On était tous anxieux, c'était
à peine huit heures du matin, mais le soleil était
déjà bien haut. Et cela se produisit : nous
fûmes d'abord avertis par une sorte de grondement sourd,
qui tenait du tonnerre lointain, de la cascade et du roulement
de tambours, comme il y en avait souvent dans la France d'alors,
certains jours de fête, avec les retraites aux flambeaux.
On regardait tous le côté d'où ça
venait, et on vit d'abord une sorte de masse sombre, qui s'avança.
Bientôt on put la distinguer : des chevaux ! Des chevaux
SAUVAGES, de la race Mérens ! Tout noirs ! Ils passèrent
bientôt devant nous, ils étaient au moins cent
! Et nos curés de nous expliquer : «Regardez bien,
vous ne verrez peut-être jamais plus ça de votre
vie, c'est un des derniers troupeaux de chevaux sauvages d'Europe
!» Et ces magnifiques chevaux ont défilé
au galop devant nous, sous ce soleil superbe, dans ce cadre
de rêve ! Féérique ! Nous avions tous
le souffle coupé, personne ne parlait, nous étions
fascinés. Pourtant, en 1951, le cheval faisait encore
partie intégrante de la vie quotidienne des Français...
Le maréchal-ferrant de mon quartier de ma petite ville,
un nommé Cerny, ferrait tout de même 600 chevaux
par an ! Nous, les mômes, on restait souvent de longs
moments à le regarder dans sa forge, avec son gros
tablier de peau, cette forge infernale et ces forts chevaux
aux pattes poilues, qui hennissaient à chaque coup
de marteau quand il coulait leurs fers... La fumée,
quand le fer rougi rentrait dans l'onglon du cheval ! Mais
là, rien à voir ! C'était des chevaux,
oui, mais pas de ceux qu'on voyait tous les jours ! Des chevaux
en pleine nature, en pleine liberté, ils passaient
là comme des dieux, avec une fierté divine dans
leur galop vers l'infini de la montagne. Et les curés
avaient raison : c'est la seule fois de ma vie où j'ai
vu un tel spectacle, et je sais que je ne le reverrai jamais,
et que personne au monde, tel que le monde est devenu, ne
le verra jamais non plus...
Il n'y avait qu'une chose avec laquelle les curés
ne plaisantaient pas : le salut aux couleurs. Aussi bien dans
le hangar que dans les campements de montagne l'été,
il y avait un mât. Que ce soit au camp d'été
ou à la garderie, ça commençait toujours
par un rassemblement bien en ordre et le "salut aux couleurs",
c'est-à-dire : silence obligatoire d'une minute et
recueillement pendant qu'un "grand" actionnait gravement la
corde qui hissait le drapeau français au sommet du
mât. C'était tout, sobre, net, impeccable.
J'arrête là pour aujourd'hui. Non sans préciser
que ces prêtres-là n'avaient RIEN A VOIR avec
tout ce qu'on a vu depuis Vatican II. Si c'est vrai que maintenant
il y a des prêtres pédophiles, eh! bien moi je
dis qu'ils sont arrivés depuis 1962. Ce ne sont pas
des prêtres. Ce sont des communistes. Depuis 1962, les
marxistes ont patiemment infiltré l'Eglise catholique
de toujours et aujourd'hui, bien installés dans la
place, ils parlent en son nom et agissent en son nom. C'est
évidemment un marxiste pur et dur qui rédige
les discours de Jean-Paul II, devenu si gâteux qu'il
ne s'en aperçoit même pas (le dernier de ses
discours n'était pas triste : «Que Dieu bénisse
le Coran» Si, si, authentique ! Comme est authentique
cette photo où on le voit embrasser le Coran !
La vraie Eglise catholique, moi qui ne suis qu'un pauvre
mécréant, je vois bien qu'elle en est aujourd'hui
réduite aux catacombes, elle n'a même plus le
droit d'aller prier dans ses églises ! Tout le reste
n'est que subversion marxiste ! Mais même redevenue
une église de l'ombre, elle inquiète : les marxistes
aimeraient la tuer tout à fait. Ils voient bien que
leur oeuvre de mort est imparfaite, qu'ils n'ont pas encore
tout à fait tué l'âme de notre peuple,
cette âme forgée par mille six cents ans d'histoire,
et qui participe qu'on le veuille ou non de l'épopée
chrétienne, Croisades comprises bien entendu (n'attendez
pas de moi que je fasse repentance pour les Croisades ! Qu'est-ce
que vous avez à reprocher aux Croisades ?). Ils sont
en train de découvrir que l'âme d'un peuple,
c'est inscrit dans les gènes ! Et que ce langage simple
dont je vous ai donné quelques échantillons
en égrenant quelques souvenirs, pour peu que quelqu'un
de bien déterminé parvienne de nouveau à
le tenir, il va immédiatement être compris d'instinct
par la grande masse du peuple de France, et par lui seul !
Et cette idée les rend fous... D'où leur rage
de la non-natalité franco-européenne combinée
à la surnatalité du tiers-monde... Leur rage
à encourager toutes les déviances chez cette
souche encore vivante, à la métisser de force
à grande échelle... Leur rage à l'achever
! Salauds ! Voilà les vraies pensées qu'ils
cachent derrière leurs sales hypocrisies de balances
truquées et de fausses symétries entre l'Islam
et la religion chrétienne !
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