Vous allez découvrir une enquête
policière et une instruction judiciaire, toutes
deux courantes dans notre pays. Il n'y a pas eu contre
moi de mesures spéciales, toutes les investigations
et les procédures se font comme vous allez le
constater. Cette instruction dure depuis fin 1997 et
perdure encore aujourd'hui. Les magistrats avancent
à une allure de sénateurs.
La police judiciaire fabrique de faux procès
verbaux, établit de faux rapports, extorque des
auditions. Les juges d'instruction les utilisent, y
ajoutent de fausses auditions, de fausses expertises
et fabriquent des faux dans leurs ordonnances. Il faut
à chacun se faire "mousser" par n'importe quel
moyen :
Obtenir un coupable si l'on ne peut obtenir le coupable.
La chambre d'accusation donne sa bénédiction,
utilise aussi les mêmes faux auxquels elle joute
les siens.
La chambre criminelle de la cour de cassation n'accepte
pas les requêtes et les pourvois des inculpés,
elle les rejette par des artifices illégaux ,
bien confiante de son impunité.
Savez-vous qu'il croupit dans les geôles françaises
plus de 23 000 personnes en détention provisoire,
des innocents présumés. Il y a aussi 32
000 condamnés dont beaucoup peuvent ne pas être
coupables ! Savez-vous que nous sommes le premier pays
au nombre de suicides en prison ? Les personnes qui
se suicident sont en grande majorité des "détenus
provisoires". J'en ai pour ma part connu 7 en 17 mois
d'incarcération pour les deux maisons d'arrêt
de Toulouse et Montauban.
Le nombre des incarcérations arbitraires est
en progression constante sans qu'il n'y ait la moindre
sanction contre la police judiciaire, les juges et autres
magistrats coupables.
Les faux sont faits sinon à la demande des supérieurs,
au moins avec leur bénédiction. Ce qui
vous est proposé dans les 34 chapitres comporte
toutes les preuves.
Sur une simple dénonciation, n'importe lequel
d'entre vous peut être incarcéré
par un juge qui n'a qu'un seul but : Punir, alors qu'il
devrait Instruire.
Aux armes, citoyens !
L. Gaiffe
Mon inculpation :
Lors d'une bagarre mon fils Germain a provoqué
la mort accidentelle d'une personne, les juges et la
P.J. ont tenté de faire passer cela en assassinat
et à l'aide de faux témoignages, fausses
déclarations et fausses expertises, ils m'ont
présenté comme le commanditaire. Devant
l'énormité de leur forfaiture et ma pugnacité
à démontrer et à démonter
leurs crimes de faux, ils ont été obligés
de me libérer après... 494 jours de tôle
le 18.05.1999.