TestesLibres.net Il faut refaire des hommes libres

Accueil

Actualité du site

G Cazenave

Autres textes

Recherche

Liens

Liste de diffusion

Contact

 

Mise à jour :

 
De l'homosexualité

 

 

L'homosexualité existe depuis toujours et existera sûrement toujours. Il me semble inutile de moraliser sur la chose, car en matière sexuelle, je m'en tiens à deux principes de sagesse éprouvés et inusables : «Everybody lies about sex», et «Ne rien croire qu'on n'ait constaté soi-même, car les plus-disants en matière de sexe sont bien souvent les moins-faisants».

Il est évident que les pratiques homosexuelles procurent beaucoup de plaisir charnel à ceux qui s'y livrent. Beaucoup de bisexuels vous diront qu'une bonne nuit homosexuelle en vaut dix hétérosexuelles...

Toutefois, là où ça commence à se discuter sérieusement, c'est quand on veut absolument que l'homosexualité soit autre chose qu'un plaisir hédoniste.

Dans l'union hétérosexuelle, qu'on le veuille ou non, il y a le sous-entendu de la famille, de la procréation, du prolongement de soi-même. Vacher de Lapouge, dont j'ai déjà parlé (cf le texte "racisme et antiracisme"), a tout de même dit une chose juste, en écrivant que l'homme se plaint de la mort mais qu'il a en réalité l'éternité grâce à son plasma germinatif.

En ce sens, l'union hétérosexuelle est toujours, même en filigrane, et même au corps défendant des "partenaires'', porteuse d'un projet d'avenir. La pornographie se distingue de l'union hétérosexuelle par là : la pornographie hétérosexuelle, c'est ce qui reste de la sexualité homme-femme lorsqu'on en évacue entièrement le sous-entendu de ce projet d'avenir.

C'est pourquoi la pornographie hétérosexuelle, si elle fait illusion un temps, finit toujours par rendre malheureux ceux qui avaient cru y trouver la pierre philosophale de l'amour.

Les exemples sont trop nombreux pour que je m'y attarde : la Cicciolina s'est mariée et a absolument voulu un enfant, et même si le mariage n'a pas duré, l'enfant, lui, est bien là... Idem pour Madonna. Voyez Brigitte Lahaie, qui fait tout pour faire oublier son passé de star X et s'est reconvertie dans les conseils aux amoureux transis...

Brassens a écrit une bien jolie chanson sur les coqs de village : «S'il n'entend le coeur qui bat, le corps non plus ne chante pas...».

Et là où la mythologie homo se fourvoie gravement, c'est quand elle veut absolument singer la famille. Quoiqu'on fasse, l'homosexualité ne sera jamais qu'un plaisir, et rien d'autre. Je le répète, ce n'est pas un plaisir devant lequel je me voile la face, il faudrait que je sois un vrai imbécile ! Mais ce n'est qu'un plaisir auquel la mort ou la déchéance physique mettra nécessairement fin. Ceux qui écrivent des livres pour pleurer leur amour homosexuel arraché par la mort se trompent eux-mêmes volontairement, ils ne peuvent rien changer au fait qu'ils meurent seuls en ne laissant rien après eux, c'est-à-dire pas d'enfant.

Seule l'union hétérosexuelle répond correctement au mystère de la mort : «C'est la mort qui permet la naissance». La sagesse biblique dit fort justement que l'homme qui meurt heureux est celui qui a pu voir les enfants de ses enfants jusqu'à la quatrième génération...

Voilà pourquoi j'estime que toutes ces pressions tendant mordicus à ce que la loi oblige à mettre sur un pied d'égalité les "familles" hétéro ou homosexuelles sont pitoyables et inappropriées.

La réalité homosexuelle est celle-ci, aujourd'hui comme hier : 90% des homosexuels continuent à se cacher ; non pas parce qu'ils ont honte, bien sûr ! Mais pour être tranquilles, et surtout parce que dans leur écrasante majorité, ce sont des gens mariés. Ça a toujours été comme ça... J'ai connu un prêtre, en 1959, qui en était bouleversé à ses premières confessions (on avait fait de l'escalade ensemble, et j'avais assisté à son ordination). Il n'en revenait pas : «Si tu savais, me disait-il, ce que j'entends dans les confessionnaux ! Rien que des hommes mariés, pères de famille, des gens très bien, belles situations et tout ! Entre eux, mon vieux, oui, entre eux ! Des hommes de cinquante, soixante et soixante-dix ans !».

Ce n'est donc qu'une minorité des amateurs de plaisirs homosexuels qui fait du bruit et voudrait "changer la société". Et là, ce n'est plus une question sociologique, mais purement idéologique. Les idéologues utilisent l'homosexualité exactement comme ils utilisent le tiers-mondisme et l'immigrationnisme.

En plus, on me fait rire quand on sous-estime le danger du désir chez un couple d'hommes qui verra grandir un jeune garçon sous son toit... Il y a des gens qui ont osé comparer ça à l'homme qui a une fille, c'est vraiment se foutre du monde ! Car le père de famille, son enfant, c'est son sang, tandis que dans le couple homosexuel, il y en a forcément un des deux qui n'a biologiquement rien de commun avec l'enfant. Or, le tabou de l'inceste est une barrière puissante, qui prévient 95% au moins des actes de pédophilie familiaux. Car bien que 90% des actes pédophiles soient familiaux, il faut être conscient que dans au moins 95% des familles traditionnelles, il n'y a pas d'acte pédophile. Ce tabou de l'inceste sera inexistant pour au moins un des deux membres du couple homosexuel, par conséquent quelle barrière restera-t-il ? Est-on assez sot pour se croire plus fort que le désir sexuel ? Allons donc ! Il suffit de relire "Le banquet" de Platon pour comprendre combien l'incitation sera irrésistible pour des gens qui ont érigé l'hédonisme en mode de vie ! Mode de vie que je ne me permets évidemment pas de juger, je le précise.

En tout cas j'en ai assez dit pour montrer la limite : l'homosexualité, OK, mais touche pas à la famille ! Et avec cette position, je me sens très bien dans mes baskets.

 
haut de page