L'homosexualité existe depuis toujours et existera
sûrement toujours. Il me semble inutile de moraliser
sur la chose, car en matière sexuelle, je m'en tiens
à deux principes de sagesse éprouvés
et inusables : «Everybody lies about sex», et «Ne
rien croire qu'on n'ait constaté soi-même, car
les plus-disants en matière de sexe sont bien souvent
les moins-faisants».
Il est évident que les pratiques homosexuelles procurent
beaucoup de plaisir charnel à ceux qui s'y livrent.
Beaucoup de bisexuels vous diront qu'une bonne nuit homosexuelle
en vaut dix hétérosexuelles...
Toutefois, là où ça commence à
se discuter sérieusement, c'est quand on veut absolument
que l'homosexualité soit autre chose qu'un plaisir
hédoniste.
Dans l'union hétérosexuelle, qu'on le veuille
ou non, il y a le sous-entendu de la famille, de la procréation,
du prolongement de soi-même. Vacher de Lapouge, dont
j'ai déjà parlé (cf le texte "racisme
et antiracisme"), a tout de même dit une chose
juste, en écrivant que l'homme se plaint de la mort
mais qu'il a en réalité l'éternité
grâce à son plasma germinatif.
En ce sens, l'union hétérosexuelle est toujours,
même en filigrane, et même au corps défendant
des "partenaires'', porteuse d'un projet d'avenir. La pornographie
se distingue de l'union hétérosexuelle par là
: la pornographie hétérosexuelle, c'est ce qui
reste de la sexualité homme-femme lorsqu'on en évacue
entièrement le sous-entendu de ce projet d'avenir.
C'est pourquoi la pornographie hétérosexuelle,
si elle fait illusion un temps, finit toujours par rendre
malheureux ceux qui avaient cru y trouver la pierre philosophale
de l'amour.
Les exemples sont trop nombreux pour que je m'y attarde :
la Cicciolina s'est mariée et a absolument voulu un
enfant, et même si le mariage n'a pas duré, l'enfant,
lui, est bien là... Idem pour Madonna. Voyez Brigitte
Lahaie, qui fait tout pour faire oublier son passé
de star X et s'est reconvertie dans les conseils aux amoureux
transis...
Brassens a écrit une bien jolie chanson sur les coqs
de village : «S'il n'entend le coeur qui bat, le corps
non plus ne chante pas...».
Et là où la mythologie homo se fourvoie gravement,
c'est quand elle veut absolument singer la famille. Quoiqu'on
fasse, l'homosexualité ne sera jamais qu'un plaisir,
et rien d'autre. Je le répète, ce n'est pas
un plaisir devant lequel je me voile la face, il faudrait
que je sois un vrai imbécile ! Mais ce n'est qu'un
plaisir auquel la mort ou la déchéance physique
mettra nécessairement fin. Ceux qui écrivent
des livres pour pleurer leur amour homosexuel arraché
par la mort se trompent eux-mêmes volontairement, ils
ne peuvent rien changer au fait qu'ils meurent seuls en ne
laissant rien après eux, c'est-à-dire pas d'enfant.
Seule l'union hétérosexuelle répond
correctement au mystère de la mort : «C'est la
mort qui permet la naissance». La sagesse biblique dit
fort justement que l'homme qui meurt heureux est celui qui
a pu voir les enfants de ses enfants jusqu'à la quatrième
génération...
Voilà pourquoi j'estime que toutes ces pressions tendant
mordicus à ce que la loi oblige à mettre sur
un pied d'égalité les "familles" hétéro
ou homosexuelles sont pitoyables et inappropriées.
La réalité homosexuelle est celle-ci, aujourd'hui
comme hier : 90% des homosexuels continuent à se cacher
; non pas parce qu'ils ont honte, bien sûr ! Mais pour
être tranquilles, et surtout parce que dans leur écrasante
majorité, ce sont des gens mariés. Ça
a toujours été comme ça... J'ai connu
un prêtre, en 1959, qui en était bouleversé
à ses premières confessions (on avait fait de
l'escalade ensemble, et j'avais assisté à son
ordination). Il n'en revenait pas : «Si tu savais, me
disait-il, ce que j'entends dans les confessionnaux ! Rien
que des hommes mariés, pères de famille, des
gens très bien, belles situations et tout ! Entre eux,
mon vieux, oui, entre eux ! Des hommes de cinquante, soixante
et soixante-dix ans !».
Ce n'est donc qu'une minorité des amateurs de plaisirs
homosexuels qui fait du bruit et voudrait "changer la société".
Et là, ce n'est plus une question sociologique, mais
purement idéologique. Les idéologues utilisent
l'homosexualité exactement comme ils utilisent le tiers-mondisme
et l'immigrationnisme.
En plus, on me fait rire quand on sous-estime le danger du
désir chez un couple d'hommes qui verra grandir un
jeune garçon sous son toit... Il y a des gens qui ont
osé comparer ça à l'homme qui a une fille,
c'est vraiment se foutre du monde ! Car le père de
famille, son enfant, c'est son sang, tandis que dans le couple
homosexuel, il y en a forcément un des deux qui n'a
biologiquement rien de commun avec l'enfant. Or, le tabou
de l'inceste est une barrière puissante, qui prévient
95% au moins des actes de pédophilie familiaux. Car
bien que 90% des actes pédophiles soient familiaux,
il faut être conscient que dans au moins 95% des familles
traditionnelles, il n'y a pas d'acte pédophile. Ce
tabou de l'inceste sera inexistant pour au moins un des deux
membres du couple homosexuel, par conséquent quelle
barrière restera-t-il ? Est-on assez sot pour se croire
plus fort que le désir sexuel ? Allons donc ! Il suffit
de relire "Le banquet" de Platon pour comprendre combien l'incitation
sera irrésistible pour des gens qui ont érigé
l'hédonisme en mode de vie ! Mode de vie que je ne
me permets évidemment pas de juger, je le précise.
En tout cas j'en ai assez dit pour montrer la limite : l'homosexualité,
OK, mais touche pas à la famille ! Et avec cette position,
je me sens très bien dans mes baskets.
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