Je ne vais pas m'échiner à définir mathématiquement
l'identité française, pas plus que je ne pourrais
définir mathématiquement la bonne cuisine. L'identité
française existe : elle n'est ni raciale, ni culturelle,
ni religieuse, ni philosophique. Elle est un peu tout cela
à la fois, soudé par le ciment d'une Histoire
fabuleuse (qui commence bien entendu à Clovis et même
aux gallo-romains, et non à l'invention de la guillotine
par les fanatiques de la Terreur). Ce qui attache chaque Français
à cette identité ne peut être comparé
qu'à de l'amour, et donc échappe à toute
rationalité réductrice.
Comment préserver et étendre cette identité
? Je serais tenté de dire : «par une réforme
intellectuelle et morale», pour plagier le titre d'un
célèbre ouvrage. Mais cela ne serait rien sans
une revitalisation de l'économie. Le marasme économique
est le terreau de tous les désordres, et principalement
des désordres liés à l'immigration africaine
de masse clandestine.
Nos dirigeants à courte vue font depuis trente ans
le contraire de ce qu'il faudrait. Ils ont réussi l'exploit
de transformer ce qui fut certainement le peuple le plus industrieux
de la planète en un peuple de paresseux assistés.
Le mal français actuel, c'est qu'on ne travaille plus.
Où espérons-nous aller à force de consommer
sans travailler, à l'heure où tous les peuples
de la Terre, de toutes races, travaillent comme jamais ? Rétablir
un lien direct entre niveau de vie et travail et remettre
le pays au travail seront les toutes premières priorités
de ceux qui voudront protéger l'identité française.
Sans travail, pas d'avenir à long terme. Sans avenir
à long terme, pas de démographie saine et soutenue.
Sans démographie saine et soutenue, pas d'identité
possible.
Ce qui menace notre identité, c'est notre démographie,
bien plus que la présence de certains étrangers
sur notre sol. Avec une démographie vigoureuse et saine,
un peuple est doué de capacités biologiques
automatiques à s'assimiler une certaine proportion
d'étrangers, y compris d'autres races. Il en a toujours
été ainsi. Il faut convenir que les races évoluent
sans doute, à l'échelle des ères, mais
soit brutalement, soit à la vitesse insensible de la
tectonique des plaques. Les évolutions brutales sont
dues aux génocides réussis, aux colonisations
totales réussies (comme celle de l'Amérique
du Nord par les Anglo-Saxons), aux accidents biologiques (comme
des maladies soudaines qui éradiquent tout un peuple),
aux implosions démographiques inexpliquées (Amérindiens
d'Amérique du Sud). Les évolutions à
vitesse tectonique sont celles qui se font dans un contexte
de démographie saine sur le long terme, avec remplacement
régulier des générations. Ce sont sans
doute ces évolutions naturelles lentes qui forgent
et changent sans cesse de nouvelles races humaines au cours
des âges.
Actuellement, la France est menacée d'évolution
brutale, de remplacement pur et simple de sa population par
d'autres. C'est inacceptable bien sûr. Mais les évolutions
démographiques ne pardonnent pas. Ce n'est pas en «jetant
les étrangers extra-européens à la mer»
que la France pourra conjurer cette menace. Si elle y parvenait
et qu'aucun autre paramètre ne change, elle disparaîtrait
tout aussi sûrement et tout aussi vite, la seule différence
porterait sur le moment du remplacement de sa population.
Car la situation démographique du français de
souche est qu'IL NE REMPLACE PLUS SES GENERATIONS.
Je n'ai pas la religion du nombre. Je redis ici que 30 ou
40 millions de français avec une démographie
saine et vigoureuse suffiraient à préserver
l'identité française. Le problème n'est
pas dans le nombre, il est dans le vieillissement. Il vaudrait
mieux 40 millions de Français avec une pyramide des
âges conique que les 54 ou 55 actuels avec leur pyramide
cylindrique et même conique avec la pointe en bas, avec
le trou béant creusé aux âges jeunes par
la voiture et la moto, et le trou presque aussi béant
creusé un peu plus haut par les abus de drogues, de
tabac et d'alcool.
Un peuple à la démographie saine sécrète
de lui-même les lois qu'il faut pour préserver
son identité. La condamnation de Catherine Mégret
aurait été impensable en 1970, parce qu'alors
les familles de trois enfants étaient presque aussi
nombreuses que celle de deux enfants, et donc une telle condamnation
aurait entraîné une révolte sociale immédiate.
Si Catherine a pu être condamnée sans remous
sérieux, c'est parce que le Français "de souche"
actuel est une fois sur deux un enfant unique et une fois
sur deux dans une famille monoparentale. Dans ce contexte,
la notion de famille ne dit presque rien à une très
importante fraction de la population.
Ce qui est dangereux, c'est qu'a contrario, dans les populations
immigrées présentes sur notre sol, et tout particulièrement
dans les populations d'origine maghrébine, le référence
à la famille, pendant ce temps, est très forte.
Rappelez-vous cette interview de je ne sais plus quelle racaille,
arrêtée après un viol collectif particulièrement
crapuleux ; il a dit au journaliste : «Il est certain
que si quelqu'un avait fait ça à ma propre soeur,
je l'aurais buté tout de suite». Les magistrats
français, au lieu de ça, collent deux ou trois
ans dont six mois fermes... au responsable "principal" du
viol, et relaxent purement et simplement les autres...
Un peuple sans démographie saine est un peuple qui
se suicide. Ce n'est donc pas parce que quelqu'un nous agresse
que nous sommes engagés sur la voie de l'implosion
démogaphique, c'est parce que globalement, nous nous
suicidons. Il faut donc rapidement comprendre pourquoi nous
nous suicidons, et tâcher de renverser la vapeur. C'EST
LA CONDITION SINE QUA NON POUR ESPERER JUGULER LA SUBMERSION
PAR L'IMMIGRATION DE MASSE.
Remettre le pays au travail, rétablir le lien entre
niveau de vie et travail, en finir avec la crise économique
qui a fait, depuis 1973, plus de victimes qu'une grande guerre,
redonner confiance en l'avenir aux français, et donc
arrêter leur tendance au suicide démographique,
sécréteront automatiquement la législation
sur l'immigration qui arrêtera le processus mortel.
Pour une raison physique toute simple, entre autres : c'est
que la place laissée actuellement vide par les enfants
que les français de souche ne font plus redeviendra
occupée, donc ne sera plus vacante pour ce que nos
technocrates appellent pudiquement «d'autres populations».
Je prie donc mes lecteurs de vouloir bien, dans cette affaire,
ne pas confondre la cause et l'effet : L'IMMIGRATION-INVASION
EST UNE CONSEQUENCE ET NON UNE CAUSE. Tant qu'on ne le comprendra
pas, on restera dans l'impasse des rêves de type lapougien
(cf le texte "racisme et antiracisme").
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